Renforcement des capacités en matière de gouvernance informatique : Formation de formateurs à l’organisation en mode « maîtrise d’ouvrage (MOA)/ maîtrise d’œuvre (MOE) »
Dans le cadre du déploiement de la troisième phase du Projet d’Appui à la Gouvernance Financière (PAGFI 3), une session de formation des formateurs s’est déroulée du 18 au 22 novembre 2024 sur l’organisation en mode maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre dans le but de capaciter les apprenants en matière d’amélioration de la gouvernance des systèmes d’informations.
L’objectif général de cette formation est d’améliorer la gouvernance des systèmes d’informations par le renforcement des capacités des équipes métiers et informatiques en vue de professionnaliser la maîtrise d’ouvrage et de consolider le rôle des directions informatiques en tant que maîtrise d’œuvre en lien exclusif avec les prestataires. A cet effet, les directions métiers et les divisions informatiques qui interviennent sur les principaux systèmes d’information budgétaire et comptable (PROBMIS, PATRIMONY, GEPSOFT, SIM_ba) ont été réunis pour mettre à plat leurs pratiques et surtout réfléchir à une conduite de projet optimale reposant sur une maîtrise d’ouvrage (MOA) identifiée et professionnalisée et une clarification des compétences de chacun.
Il faut noter que le système d’information financier est au cœur de la réforme budgétaire et comptable engagée par l’Etat du Cameroun à travers la loi du 11 juillet 2018 portant régime financier de l’Etat et des autres entités publiques. Ce positionnement stratégique couplé à la cartographie applicative existante a permis aux participants d’échanger sur les axes prioritaires suivants : (1) l’organisation : la gouvernance doit être renforcée à tous les niveaux aussi bien stratégique, directionnel qu’opérationnel ; (2) le fonctionnel : une planification des développements additionnels est indispensable pour contribuer à la mise en œuvre et au succès des réformes et (3) l’optimisation : l’information est dispersée sur plusieurs applications (restes à recouvrer fiscaux et douaniers, stocks, actif immobilisé etc.).
La finalité de ces travaux est de disposer d’une interopérabilité applicative pour une fluidité des processus budgétaires et comptables devant permettre un enrichissement des états financiers sans doublons fonctionnels sources d’anomalies et de coûts supplémentaires.